En 1983, mon pote Marco et moi avons 20 ans, risque tout, on se lance le défit d’aller au Maroc en Renault 4.
En 4L, de la région Parisienne, nous allons jusqu'à Toulouse puis, nous traversons l’Espagne pour atteindre Algeciras ou nous prenons le bateau pour traverser le détroit de Gilbraltar afin de rejoindre Tanger, puis de nombreuses villes jusqu'à notre objectif : Marrakech.
Durant ce voyage, nous avons vécu de multiples mésaventures, pannes, rencontres et nous avons ramené plein de souvenirs et d’images dans nos têtes.
Quelques années plus tard, souhaitant découvrir des endroits inaccessibles en véhicule ordinaire, j’y retourne avec un vieux Toyota BJ40 puis, avec un Land Rover 90.
En 2004, après une longue période d’abstinence, en solo avec mon Land Rover 110, je décide de repartir au Maroc pour aller encore plus loin sur les pistes et en dehors des pistes à la découverte des grands espaces désertiques afin de comblé un besoin d’isolement.
Pour rompre un peu la solitude, je prends le prétexte de la recherche de minéraux et des météorites ce qui me permet d’entrer en contact avec les habitants de ce Royaume.
N’ayant que des connaissances théoriques sur le sujet, c’est pour moi mon parcours initiatique.
Depuis, ayant attrapé le virus, je chasse et collectionne.
En plus de la photographie, la recherche de météorite est devenue un des fils conducteurs de mes voyages.
Sans aucune prétention, au Maroc pour le moment, à partir du Sud-Est jusqu’au Sahara Occidental, dans les villes ou bien sur les pistes, je cherche principalement à faire des rencontres de nomades ou des revendeurs de cailloux et minéraux ayant en leurs possessions de la matière extraterrestre susceptible d’avoir un intérêt scientifique pour ma collaboration bénévole avec les chercheurs du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.